La cohabitation du chat avec des humains au sein d’une habitation peut s’avérer compliquée et avoir des incidences…
En effet, le chat va devoir s’adapter au rythme des humains qui composent son domaine de vie… et ce n’est pas toujours facile pour lui.
Un espace restreint
La restriction de l’espace oblige le chat à cohabiter de manière très étroite avec d’autres individus au sein de son domaine de vie. Dans le cas du chat vivant au sein d’une maison ou d’un appartement, il se retrouve contraint de vivre en relation étroite avec son propriétaire, or les rythmes humain et félin ne sont pas synchronisés. Les chats suivent donc le rythme des humains et passent plus de temps à dormir (Curtis, 2007).
Les contraintes sont encore plus fortes pour les chats vivant exclusivement à l’intérieur du domicile, car leurs aires de vie sont arbitrairement définies, les aires de repos, d’isolement, de nourriture et de jeux sont intimement liées et la vie en milieu clos peut parfois entrainer une « confusion » entre ces différentes aires.
Manque de stimulation
De plus, les stimulations sont rares notamment à cause de l’absence de proies. Le chat confiné, n’ayant pas la possibilité de sortir, est dans une situation où il lui est impossible de chasser. Il va donc consacrer potentiellement l’essentiel du temps normalement dévolu à la chasse, à l’observation et au jeu et va avoir tendance à augmenter sa prise alimentaire (Muller, 2004).
Le mode de distribution alimentaire peut se révéler inadapté en captivité, si le propriétaire ne distribue qu’un ou deux repas par jour, la faim et l’ennui peuvent s’ajouter à la frustration de l’absence de prédation, et favoriser l’apparition de comportements gênants.
Le non-respect des besoins alimentaires, le mode de distribution peu ou pas adapté et l’insuffisance de stimulations environnementales sont autant de contraintes liées au mode de vie en milieu clos qui prédisposent le chat à la perturbation de son rythme naturel et la prise de poids.
Or, aujourd’hui, de plus en plus de chats sont citadins, beaucoup n’ayant jamais accès à l’extérieur. Ce mode de vie a des conséquences directes sur les habitudes comportementales du chat et conduit inévitablement à des modifications de celles-ci.
Le mode de vie sans accès à l’extérieur a ainsi un impact sur la répartition des activités quotidiennes des chats.
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