Les vertus apaisantes de l’animal pour l’humain

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Avez-vous déjà ressenti cette sensation d’apaisement pendant que vous observiez votre animal ?
Si oui, cela est tout à fait normal et scientifiquement démontré…


Pourquoi regarder un animal apaise ?

En 1984, Edward O. Wilson avance l’idée que les humains ont une tendance innée à se chercher des liens avec la nature et avec d’autres formes de vie : la biophilie (terme formé à partir de la racine grecque “bio” [la vie] et du suffixe “-phile” [qui aime]). La biophilie est donc le fait d’aimer le vivant.

Ainsi, l’hypothèse de la biophilie aiderait à expliquer pourquoi les animaux peuvent induire un tel état calme chez l’humain. A travers l’évolution, les êtres humains et certaines espèces animales ont été mutuellement dépendants, la survie de l’Homo Sapiens dépendait de façon fondamentale de l’alerte et de la surveillance suivie de la vie végétale et animale, s’adaptant ainsi aux rythmes de vie animale autour de lui. Les animaux sont alors devenus des sentinelles et leur comportement nonchalant signalait que tout allait bien. Ainsi, une présence animale calme et amicale s’est associée au sentiment de sécurité et a, de fait, induit le sentiment de relaxation chez l’humain.


Regarder un animal apaise

Regarder les animaux en paix peut donc créer une combinaison d’excitation moindre, d’attention soutenue et de vivacité. De plus, le fait que l’animal offre peu de signaux interprétatifs évite de surcharger les systèmes perceptifs et interprétatifs humains. En effet, dans la plupart des relations humaines normales, le cerveau doit traiter une immense quantité de signaux de manière quasi simultanée. D’un côté nous avons besoin d’être en relation avec les autres, mais d’un autre côté cela peut s’avérer très fatigant et stressant. L’animal quant à lui n’exige aucun traitement d’information verbale, favorisant la concentration, l’observation, et la tranquillité.

Beiger (2008) affirme qu’il est reconnu que parler à un animal ralenti le rythme cardiaque, alors que parler à une personne l’augmenterait.



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